Conclusion
- Brunet Salomé, Bonni Jeanne, Toure Faty-kala
- 5 févr. 2016
- 1 min de lecture
L'IVG est depuis toujours un acte controversé, un sujet qui crée des polémiques. En 1945 nous avons que très peu de connaissances sur cette acte qui ne se pratiquait que clandestinement et de manière rudimentaire avec ce que les femmes pouvaient trouver. C'est à partir de 1970 quand la méthode Karman se repend que l'IVG commence à être connu et est moins dangereux. En 1967, une première étape est franchit, le droit à la contraception avec la loi Neuwirth. Mais l'avortement reste un sujet tabou, il est encore trop tôt et un projet de loi concernant l'IVG est rejeté sous Pompidou. Ce n'est que quand Valéry Giscard d'Estaing arrive au pouvoir et nomme Simone Veil ministre que la question de l'avortement est sérieusement étudiée. Les féministes sont en colère et de nombreuses manifestations en faveur de l'avortement ont lieu, mais également contre. Une loi est étudiée à l'Assemblée Nationale, cela deviendra la loi Veil. Elle est votée le 17 janvier 1975, les femmes ont officiellement le droit d'avorter. Avec le temps, les connaissances sont apportées, deux méthodes d'avortements précises sont mises au points, elles ne sont pas plus dangereuses que tout acte médical. C'est à partir de ses deux méthodes que la loi va évoluer. Elle va s'assouplir pour que l'accès des femmes à l'IVG soit le meilleur possible.
Mais aujourd'hui on peut se demander si la loi n'est pas en danger, en effet les médecins pratiquants l'IVG sont pour beaucoup des militants de la première heure qui vont bientôt prendre leur retraite, les établissements proposant des IVG sont de moins en moins nombreux et l'accès est donc de plus en plus restreint.
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